ladyheather
Une nuit de premières
Une nuit de première
Et voilà nous y sommes, la chambre 14.
Le stress, la tension, les battements du coeur qui s'accélères, une seule question me vient à cet instant, mais que vas t-il se passer là dedans, une fois que nos talons claqueront sur le sol ?
La serrure se fait entendre, ça y est c'est le moment, je pousse la porte et je le vois là encore habillé, un bandeau sur les yeux, il est au bord du lit sur lequel est disposé à sa tête, des bougies, ambiance oblige.
On esquisse quelques sourires et prenons places dans le fond de la chambre. Maîtresse F est là, se tiens juste à côtés de lui, une veste de tailleur noir, une jupe de cuir noir.
Elle dégage une tel carrure et une tel prestance cela est presque intimident Le jeu est lancé, elle le fait se déshabiller, le voilà nu à cet instant on découvre un corps sublime, magnifiquement dessiné ; je reconnais bien là les goûts de Maîtresse F.
Elle le détail comme un vulgaire bout de viande sur un étal, le spectacle est amusant et on se laisse prendre au jeu.
Elle lui tend un lacet de cuir rouge, lui dit de nous faire un beau paquet avec.
Il la regarde d’un air hébètes il ne comprend pas visiblement se qu’elle attend, « A ton avis avec quoi tu peu faire un paquet ? » il finit par comprendre de quoi elle parle, mais il doit tout de même s’y reprendre à plusieurs reprises, elle finit par l’envoyer dans la salle de bain pour qu’il puisse retirer son bandeau et faire un paquet un peu plus présentable.
Il revient le est paquet est fait, visiblement pas tellement satisfaite, elle le lui fait savoir, il s’en excuse prétextant ne pas avoir l‘habitude mais ça fera l’affaire pour cette fois.
Elle lui ordonne se mettre à genoux, il s’exécute. Il retire les talons qu’elle porte, lui caresse les jambes et demande la permission de retirer ses bas. C’est amusant à regarder, il me renvoie l’image d’un enfant au sein de sa mère la manière dont il s’accroche à elle, enfin plus exactement à ses pieds.
Il les lui lèche, les embrasses comme si c’était la dernière fois.
Je me rends compte que Maîtresse F prend un cruel plaisir à faire monter ce stress déjà palpable dans la pièce et pour cause, la chose ne sait pas si nous sommes une ou plusieurs personnes, hommes ou femmes ayant pour crainte d’être offert à un homme à nouveau et nous en jouons beaucoup.
Il est à quatre pattes il lui lèche les pieds, le dos cambré comme pour nous offrir son cul ; elle le fait se coucher sur le sol, un cousin sous le ventre et lui pose un superbe collier de posture, et une laisse bien rangée entre ses cuisses et part se changer, en disant « ne commence pas à le prendre sans moi »
Elle quitte la pièce et nous restons là, Sacha la jeune novice se lance alors et fait mine de vouloir le piétiner, elle le touche simplement avec ses pieds il sursaute le stress doit être énorme à cet instant pour lui.
Maîtresse F ressort de la salle de bain vêtue d’un pantalon en résille noir laissant se dessiner par transparence son string, en haut elle porte son corset en vinyle, elle enfile une autre paire de talons hauts, un peu plus fétiche. Une tenue pour un combat qui n’aura finalement pas lieu, il craque, il ne peu pas, déclare forfait et s’effondre dans ses bras.
Elle le rassure, finit par le calmer. Elle lui retire le bandeau, je pense un grand moment de soulagement pour lui. Elle nous présente. Il prend place près d’elle sur le lit, elle lui fait ouvrir le champagne, une première pour lui.
Nous voilà finalement tout les quatre assis sur ce lit, un verre de champagne pour chacune d’entre nous, la chose ne boit pas .
On se met à discuter, elle lui demande de nous raconter leur première rencontre, des anecdotes, les choses qu’elle lui a fait vivre, même si j’en connais quelques une, c’est intéressants de les entendre de la bouche de l’autre partie.
Il finit par reprendre sa place aux pieds de sa Maîtresse, qui lui offre aussi se de Sacha, là à cet instant je retrouve des expressions sur son visage qui me sont familière, le plaisir, le désir, l’extase du moment, elle se met à commenter, à comparer avec notre chien.
Je teste aussi, il est vrai que c’est différent, plus doux je dirai, la sensualité n’ai visiblement pas la même. Là commence une autre forme de jeux, pas vraiment prévus, un échange de baisers entre nous. Elle fait mettre la chose face au mur, il est nu pour qu’on puisse l’admirer, de face, de dos, le plaisir des yeux est à son maximum à cet instant.
Elle le fait se caresser, il a beaucoup de mal d’ailleurs ; mais l’envie de le baiser revient. Maîtresse F lui demande alors de choisir, « pile ou face ? », il ne sait pas trop quoi répondre, il craint le piège, pourtant nous nous avons bien compris de quoi elle parle.
Je choisi pile tout comme Maîtresse F, Sacha quand à elle prend sans hésiter le face. Il finit par comprendre de quoi on parle, rassurée, il revient sur sa décision et après deux trois explications, accepte. Elle lui tend le gel, et lui dit « tu peu aller te mettre en condition » Tout fier il dit ne pas en avoir besoin. Il prend place sur le lit, le dos bien cambré. Elle se prépare, enfile son gode ceinture devant tout ces préparatif je me sens toute excité, impatiente d’assister à ça.
Elle s’accroupie derrière lui, le prépare tout doucement. Lentement elle le pénètre, je n’ai même pas l’idée de le regarder, je la regarde elle, la pose, l’attitude, la manière dont elle le fait.
Mon désir de vivre une telle expérience est au plus fort, je veux, je dois le faire. C’est le moment pour moi, Maîtresse F me fais signe, Sacha décline l’invitation elle se réserve pour le côté face. Je me lance sans aucunes craintes à ma grande surprise, je m’accroupie, Maîtresse F se positionne au dessus de lui face à moi, elle me guide car je ne sais pas trop si je m’y prends de la bonne manière mais peu importe je baise un homme, le plaisir est aussi fort que se que je l’imaginé.
La position dans la quelle je le pends n’ai pas forcement celle que j’aurais choisie, c’est assez inconfortable, mais le plaisir est là c’est tout se qui compte. D’un signe de la tête je demande à Sacha si elle veut y passer aussi, elle refuse. Je stoppe. C’est à son tour, baiser le côté face …
Elle se déshabille et s’installe sur le lit, il monte sur elle, Maîtresse F s’installe près d’eux, moi je reste là j’observe tel un camera man, assise sur la chaise au pied du lit je réalise que la séance bascule alors dans une pseudo scène de film X.
Maîtresse F me fais signe des les rejoindre, je prend alors place entre ses jambes, le regard que je pose sur eux devient soudain différent , étant assise ici, je me sens actrice et non plus réalisatrice.
Je commence lentement à caresser les jambes de Maîtresse F, elle caresse lentement ma poitrine, je me retrouve rapidement en soutien gorges, Maîtresse F caresses mes seins, les pinces, un réel délice, des baisers s’échangent, entre elle et moi, Sacha viens offrir ses lèvres à son tour pendant que la chose lui sers d’objet de plaisir. Je glisse ma main, mes doigts dans son corset, et caresse à mon tour sa poitrine, ainsi que celle de Sacha.
Nous sommes là tout les quatre sur ce lit, les bougies s’éteignent les une après les autres, tamisant la lumière lentement. Cette vision est sublime, je regrette même de ne pas avoir un appareil photo à cet instant. Le désir à pris le pas sur le stress qui régné dans la pièce.
Nous sommes bien loin à présent d’une séance BDSM, je n’arrive plus vraiment à situer qui domine et qui est soumis, j’imagine durant quelques instant Sacha portant aux poignets c’est menottes de cuir. A cet instant ses longs cheveux lui couvrent le visage, laissant tout de même passer ses cris de plaisir.
Au même moment, tellement de chose me traversent l’esprit, je me laisse emporter par l’ivresse du plaisir par la vision de cette scène dans la quelle je joue.
Maîtresse F prend place derrière la chose, le fesse avec une telle ardeur un délice à regarder.
Et ça s’enchaîne, l’esprit perverti par la luxure. Il est temps maintenant, la récompense suprême, jouir sur leur plantes de pieds, elles prennent positions, moi je m‘installe en dessous d’elles, continue les baisers avec elles deux, pendant que la chose termine de se caresser pour jouir.
Il réussi à jouir sur les 4 pieds présent devant lui. A cet instant la magie du moment disparaît, c’est terminé, chacun d’entre nous faits se qu’il a faire, je me rhabille, la chose nettoie les pieds de Maîtresse F et de Sacha Elles se rhabillent à leur tour, la chose quand à elle range la chambre.
Une fois la chose ayant terminé, elle le fait sortir de la chambre et lui dit t’attendre à l’extérieur sur le parking. Nous voilà toutes les trois, on échange nos impressions sur la nuit passée, visiblement excellente pour tout le monde. Des sourires sur toutes les lèvres.
Nous y voilà, nous quittons la chambre, les draps gardent les traces d’une nuit pleine de première, la porte se referme, comme je l’ai ouverte.
Voilà une nuit qui marquera les esprits, le mien en tout cas
Alors réalité ou pure fiction ?
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Quand le courant passe
Violet Wand
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superbe photo j'adore