ladyheather
Commentaire 2
Je sens le froid de la roche qui me plie le dos, mes os semblent à la limite de la rupture.
Je craint qu'au moindre de mes mouvements .
Mon squelette ne supporte plus les contraintes qui lui sont forcées...
Pourtant mes muscles d'un autre coté hurlent de douleur.
Mon cerveau est tiraillé entre ces deux possibilités, essayer de remuer et me désarticuler, ou ne pas bouger et sentir mes chairs se déchirer les unes apres les autres... curieux dilème !
Je n'ai même pas la force mentale de regarder le cadre magnifique.
La mer derriere moi, je n'entends pas non plus les vagues se briser sur les rochers...
Seule ma douleur a une place dans ma tete.
Mais je souffre pour ma maitresse, pour lui faire plaisir, donc une fois détaché, je sais que je voudrais ne pas avoir été libéré...
Mais de toute facon, je suis certain que ma maitresse me laissera assez longtemps dans cette position pour que la roche se dessine sur ma peau, que mes muscles se souviennent de leur douleur plusieurs jours durant, que mes os continuent d'etre douloureux longtemps !!
Je vais experimenter chaque limite de mon corps, et probablement aller au dela pour satisafaire ma reine, et la prochaine fois... ce sera encore pire, je le sais...
Pourtant, je la laisserais me ficeler les mains, les pieds, puis me tordre la colone, continuer à me désarticuler pour s'amuser...
Commentaire 3
Elle est offerte a moi.
Attachée, les bras derriere sa tete, nue.
Je lui embrasse le coin des levres, elle s'écarte.
Je respire dans le cou, ma main effleure sa machoire.
Je lui embrasse le sein droit, pui j'inspire entre ses seins, je lui embrasse le torse.
Ma main droite glisse sur son épaule, puis sur le coté de son torse, sous son bras, puis vers sa hanche, pendant que mes levres continuent d'effleurer son corps, lentement je descend...
J'embrasse son ventre, je donne un leger coup de langue dans son nombril.
Je lui embrasse l'interieur de la cuisse gauche, puis la droite, au niveau du genoux, puis je m'approche de son bas-ventre en embrassant une fois a gauche, une fois a droite, en tournant lentement ma tete, doucement, je prend mon temps, elle tressaille...
Mes mains caresses ses cuisses ouvertes, je l'embrasse juste au dessus du sexe,
j'éveille son désir, qui va devenir de l'envie...
Mes mains remontent sur ses hanches, ma bouche retourne embrasser son ventre,
puis ses cuisses...
J'ai décidé de jouer avec elle.
Je vais l'éxciter, la faire vibrer, sans jamais m'approcher suffisament pret de son sexe, pour qu'elle ne puisse pas jouir, elle va me réclamer, mais je ne cederais pas ... du moins ... pas tout de suite !
Merci PACIFIC77
- Commentaires textes : Écrire
La roulette médicale ou la roue de Wartenberg
C’est démoniaque, je vous le dis. Quoi ? La roulette ? La douleur ? Non, l’imagination. Le cerveau. Le fait d’être deux. L’autre. L’empathie est le plus puissant de tous les accessoires érotiques.
Pour jouer avec il faut avoir également un bandeau opaque pour mettre le(la) soumis(e) sous contrôle sensoriel... ou encore de quoi l’attacher pour un bon maintient en place
Le jeu consiste donc généralement soit à travailler sur le mental de la « victime » qui ne sait pas ce qu’on lui fait... soit, bien sûr, quand la « victime » connais le supplice, il peut aussi être amusant de le lui montrer avant de la travailler... et d’observer ses efforts pour se soustraire à la roulette...
La roulette possède donc des picots suffisamment acérés pour donner une sensation de piqûres mais suffisamment peu pointus pour ne pas percer la peau si on a la main raisonnablement légère... d’où également la nécessite de bien avoir la victime sous contrôle pour éviter qu’elle ne se blesse involontairement par un mouvement brusque rencontrant malencontreusement l’instrument.
Roulette en train de passer sur le sein d’une jolie blonde...
* Attention aux marques, difficiles à anticiper : si l’effet escompté n’est pas obtenu, ce n’est pas signe que l’on n’appuie pas assez fort, mais plutôt que tout le contexte est à revoir.
* L’hygiène est de mise avec ce genre d’instruments, pour lesquels une désinfection régulière s’impose.
Boules de geisha
En attendant leur retour, elles portaient ce petit jouet afin de tonifier leurs muscles vaginaux...
Se tenant ainsi prêtes à offrir au retour de leur maître et seigneur un merveilleux kabazah : étau de velours.
Une coutume plus policée que celle de la ceinture de chasteté pratiquée par nos chevaliers occidentaux...
Les boules de geisha sont un jouet sexuel.
En les retirant au moment de l'orgasme, cela permet de décupler ce dernier.
Mais les boules de geisha ne sont pas seulement ludiques, puisqu'elles peuvent servir à remuscler le périnée après un accouchement, grâce aux pratiques du tantrisme. Elles sont aussi très appréciées par les femmes car elles leur permettent de mieux maîtriser les muscles de leur vagin, de donner plus de plaisir à leur partenaire et de s'en procurer plus également.
Description
À la différence du chapelet Thaï, le diamètre des boules est en principe d'une taille supérieure, d'environ 3,5 à 5 cm.
Elles sont reliées entre elles par un fil et ont un cordon pour pouvoir les retirer comme un tampon.
Elles s'insèrent complètement à l'intérieur du vagin en laissant le cordon dépasser à l'extérieur.
L'ensemble se lave ensuite tout simplement au savon et à l'eau avant la prochaine réutilisation.
Les boules de geisha existent en différentes matières apportant des sensations variées.
En plastique dur, recouvertes de latex, ou de silicone.
Ces boules sont prioritairement destinées au vagin mais peuvent également être insérées dans l'anus s'il est bien dilaté.
C'est donc un jouet sexuel pour la femme ou pour l'homme. Il existe aussi une variante vibrante.
Mode d'action
Chaque boule contient une bille (généralement métallique), dont les mouvements erratiques liés aux propres déplacements de l'utilisateur,
génèrent des sensations par petits chocs et roulements. Quand les coquilles s'entrechoquent du fait de ces déplacements,
les billes d'acier qu'elles renferment provoquent une vibration sourde et permanente sollicitant les muscles du vagin et provoquant chez certaines femmes un plaisir immédiat. Le périnée devient de plus en plus puissant et vibre de plus en plus fortement lors des orgasmes.
Les sensations augmentent d'autant plus que le périnée est puissant.
Bien que leur sortie rapide puisse favoriser l'augmentation de l'orgasme, il s'agit avant tout d'un jouet à porter sur des périodes plus ou moins longues,
favorisant, notamment, les préliminaires ou des situations érotiques.
Certaines femmes aiment cependant les porter dans des situations de la vie courante (au travail, en public)
afin de provoquer une stimulation sexuelle dans des lieux ou moments inopportuns.
Selon le revêtement des boules, ce jouet peut cependant être très bruyant, ce qui peut provoquer des situations gênantes en public.
Le port vaginal peut provoquer, chez certaines femmes, une abondante lubrification, et, le poids des boules aidant,
il est fréquent que l'ensemble sorte seul. Les boules de geisha peuvent être aussi portées dans l'anus, par exemple pour préparer une sodomie.
Histoire d'O
Ce livre est souvent compris par le public comme une sorte de confession ou encore une forme de prosélytisme pour les pratiques sado-masochistes.
Il est tout sauf cela. Bien entendu, Histoire d'O est bien un livre érotique, pornographique, et il est même d'une crudité assez rare dans ce registre.
Depuis des années, le bruit courait que Dominique Aury, secrétaire de la Nouvelle Revue française, intellectuelle de haut-vol, ayant tutoyé Borges ou traduit et fait découvrir Fitzgerald, était l'auteur d'Histoire d'O. Peu à peu ça n'a plus été qu'un secret de polichinelle et en 1994, Dominique Aury, âgée de quatre-vingt-six ans, s'est entretenue à ce sujet avec le New Yorker et a expliqué la genèse du récit : amoureuse de Jean Paulhan, elle voulait lui écrire une lettre d'amour en forme de roman : « Je n'étais pas jeune, je n'étais pas jolie. Il me fallait trouver d'autres armes. Le physique n'était pas tout. Les armes étaient aussi dans l'esprit. « Je suis sûr que tu ne peux pas faire ce genre de livres », m'avait-il dit. Eh bien, je peux essayer, ai-je répondu. ». Pauline Réage expliquera aussi s'être avant tout inspirée de fantasmes (non sexuels) qu'elle avait eus enfant.
Commentant le comportement de son héroïne dans Histoire d'O, Pauline Réage dira simplement : « C'est une destruction dans la joie ».
L'ouvrage paraîtra avec une préface de Paulhan, visiblement émerveillé du cadeau : « Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu'aujourd'hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu'elles ne cessent pas d'obéir à leur sang ; que tout est sexe en elles, et jusqu'à l'esprit. Qu'il faudrait sans cesse les nourrir, sans cesse les laver et les farder, sans cesse les battre. Qu'elles ont simplement besoin d'un bon maître, et qui se défie de sa bonté... »
C'est d'ailleurs Paulhan qui avait insisté pour que ce roman, écrit pour lui seul à l'origine, soit publié.
Ce que raconte Histoire d'O
L'Histoire d'O est simple : une jeune femme libre et indépendante (libre sexuellement aussi, pour les années 1950) est emmenée par son amant dans un château, situé à Roissy, où l'on « dresse » les femmes. Elle y devient esclave, de son plein gré. Elle y souffre (elle doit s'accoutumer au fouet) et n'y connaît au fond que peu de plaisirs si ce n'est celui d'appartenir à quelqu'un. C'est dans le donjon de Samois qu'elle est marquée au fer rouge et son sexe percé d'anneaux sur lesquels sont gravées les initiales de son maître.
En fait le roman comporte une part de réalisme oublié aujourd'hui puisqu'à Roissy on pratique un enfermement qui était celui imposé aux pensionnaires des maisons closes en 1946 à la suite des campagnes de Marthe Richard.
Pris au premier degré et compris avec une grille de lecture des années 2000 (aujourd'hui le sado-masochisme est un type de pratiques sexuelles institutionalisé), il ne s'agit que d'un roman érotique, mais Histoire d'O est aussi un cri, celui d'une personne qui veut appartenir à une autre. Si la référence au sado-masochisme est donc bien présente, ce n'est pas aux pratiques visant à pimenter la vie d'un couple, mais à celles qui sont une quête d'absolu, le don de soi. En ce sens, c'est un très beau livre. Son écriture, froide et concise, en fait un objet d'autant plus fascinant.
Résumé
Un jour, son amant fait monter O dans une voiture, exige qu'elle ôte son slip et son soutien-gorge et l'emmène à Roissy, dans un étrange château où elle est livrée à des hommes masqués portant cravache à la ceinture. Ils usent d'elle comme ils le veulent, la violent, l'attachent, la fouettent, la torturent. Elle n'a le droit ni de parler, ni de fermer les jambes. Elle est ainsi offerte continuellement. Si, au début, elle s'affole ou craint le supplice, elle ressent bientôt une satisfaction trouble. C'est son amant René qui l'a ainsi prostituée et puisqu'il le veut, puisqu'il l'aime ainsi, elle est heureuse. À sa sortie de Roissy, O est donnée par René à Sir Stephen avec qui il entretient des relations ambiguës. Sir Stephen, homme froid et dédaigneux, prend O avec brutalité, mais elle se soumet à ce nouveau maître comme elle l'a fait avec René. Elle accepte toutes ses exigences, ses humiliations, ses coups de cravache. Sir Stephen l'offre à ses amis : Yvan, le commandant et l'envoie chez Anne-Marie. Là, parmi de jeunes et jolies femmes (saphisme), on lui perce une lèvre de la vulve pour y passer un anneau de métal gravé au nom de son maître et on lui marque le bas des reins au fer rouge avec les initiales de Sir Stephen. Ainsi nue, portant un masque de chouette, exposée comme une bête docile et fière de son esclavage, elle assiste, aux yeux de tous, à une soirée organisée par le commandant. Chez le maître, Sir Stephen et O se déclarent mutuellement leur amour. Il accepte à son tour d'être marquée par elle. O lui appuie sur la main sa cigarette incandescente.
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heureux de vous avoir au moins amusé...