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Auto-bondage
L'auto-bondage (ou self-bondage) est l'art de pratiquer le bondage sans partenaire.
C’est-à-dire s'attacher soi-même dans le but de ressentir du plaisir sexuel (ou juste le plaisir d'être attaché).
Lors de la pratique de l'auto-bondage, il est possible d'utiliser des mécanismes pour que une, deux, trois (voire plus) personnes restent attachées durant une période donnée (le mécanisme libérera les personnes attachées une fois le temps imparti écoulé).
Comme l'auto-bondage se pratique le plus souvent seul, on peut relever certaines différences par rapport à un bondage conventionnel:
* Un risque plus grand;
* Si mécanisme il y a, une obligation d'attendre que ce mécanisme s'enclenche (à la fin du temps imparti, donc);
* Des techniques spéciales sont nécessaires pour s'auto-attacher de manière complexe à un moment ou la liberté de mouvement est très réduite.
* Un plaisir très différent car il ne s'agit plus d'être à la merci d'une tierce personne.
La pratique de l'auto-bondage est aussi caractérisée par l'expérience et l'ingéniosité: la possibilité d'imaginer et de créer de nouvelles positions est un autre facteur d'excitation et augmente les risques.
Les risques de l'auto-bondage
L 'auto-bondage est considéré comme une pratique plus dangereuse que beaucoup d'autres comme le bondage simple ou le BDSM surtout lorsque il est pratiqué combiné avec l'asphyxie autoérotique et on compte de nombreuses morts l'ayant pour cause.
L'auto-bondage comprend tous les risques d'une restriction physique prolongée et du bondage en y ajoutant le fait que si quelque chose se passe mal, il n'y a personne pour vous aider.
Par exemple, si la circulation sanguine vient à être coupée, le mécanisme de secours prévu pourrait ne pas fonctionner.
En dépit de ces risques, beaucoup de pratiquants insistent sur le fait que l'auto-bondage peut-être pratiqué dans de bonnes conditions de sécurité si on garde en tête l'idée de prendre un minimum de risques.
Les règles de sécurité les plus communes sont les suivantes:
* Éviter les positions trop "strictes" pour le corps (voir plus bas).
* Éviter de forcer pour réussir une position "stricte", tout le monde n'est pas souple.
* Éviter tout ce qui peut gêner la respiration, comme enserrer le cou ou la poitrine, éviter aussi les
baillons.
* Se ménager plusieurs issues de secours dans le cas où celle prévue à l'origine ne fonctionnerait pas.
* S'assurer que quelqu'un peut être appelé en cas de besoin, ou s'arranger pour que quelqu'un vienne vérifier si tout va bien à une heure donnée.
* Éviter tout ce qui peut couper la circulation et engourdir les membres, comme des menottes en fer ou des cordes trop serrées.
* Faire le bondage par étapes et lentement et n'ajouter qu'un élément à la fois.
* Avant de commencer, vérifier que rien ne puisse déclencher un feu ou autre; par exemple vérifier que le gaz est bien éteint.
* Faites tout de même attention car si rester attaché un week-end entier peut paraître amusant,
rappelez vous que vous êtes un humain et que vous avez besoin de manger, de vous laver, d'uriner...
De plus les crampes peuvent être dangereuses, voire fatales (dans des cas extrémement rares).
*Évitez de dépasser quelques heures ou une nuit tout au plus.
Le Bondage strict et le bondage sensuel
On peut distinguer deux sortes d'auto-bondage: le strict et le sensuel.
L'auto-bondage sensuel permet de se détacher immédiatement et simplement, si besoin est.
Par exemple, la clef des menottes peut être placée juste à côté ou les cordes peuvent être lâches et ou volontairement mal attachées; le but premier étant la sensation d'immobilité et d'incapacité à se mouvoir.
Au contraire, pour l'auto-bondage strict, il n'est pas possible de se détacher pendant une certaine période et le bondagé(/la bondagette) est contraint de rester attaché tant que le mécanisme permettant la libération ne s'est pas enclenché; dans l'incapacité de se libérer même en le voulant.
De ce fait, l'auto-bondage strict est potentiellement plus hasardeux et certains le pratiquent pour la grande sensation d'impuissance qu'il procure.
Il existe un entre-deux, quelques fois recommandé car il est un bon compromis entre la sécurité du sensuel et la sévérité du strict.
Ce troisième moyen est de cacher l'objet servant de "mécanisme" de libération (la clef, le couteau, etc...) dans un endroit accessible immédiatement mais qui demande une contrepartie si on cherche à l'utiliser.
Par exemple, les clefs peuvent être mises dans un pot de peinture.
Le bondagé(/la bondagette) peut se libérer immédiatement si nécessaire ( incendie, nombre trop important de crampes, arrêt de la circulation sanguine, ... ).
En contrepartie, la peinture devra être nettoyée.
Ce désagrément aidera la personne à attendre que le mécanisme de libération s'active si par hasard il s'ennuyait ou trouvait la position inconfortable.
Mécanismes de libération
Il existe de nombreux moyens, en auto-bondage, de ne permettre la libération qu'au bout d'un certain temps. Il existe une grande variété de compromis entre la facilité d'utilisation, la fiabilité, la précision du timing, le coût, etc....
Il est nécessaire d'avoir à sa disposition divers moyens fonctionnels, pour assurer sa propre sécurité.
Les glaçons:
L'usage de glaçons est très répandu en tant que mécanisme de libération.
Il existe de nombreuses variantes mais le principe reste le même est de placer la glace dans une chaussette et de la glisser dans un anneau.
On attache ensuite la chaussette hors d'atteinte.
Quand la glace fond, la clef tombe et permet de se libérer.
Cette méthode est simple, fiable et peu chère (la glace est facile à obtenir et elle fondra inévitablement).
Par contre il est difficile de jauger précisément le temps de fonte de la glace, ce qui peut d'ailleurs aussi être une source tierce d'excitation (l'inconnu, etc...).
Serrure à combinaison:
Les cadenas/serrures à combinaison peuvent être utilisés comme mécanisme de libération.
Il existe deux approches possibles: certains comptent sur le temps qu'il leur faudra pour essayer toutes les combinaisons possibles alors qu'ils ne la connaissent pas; et d'autres qui se fient à la lumière pour pouvoir rentrer correctement la combinaison.
Combinaison inconnue:
L 'idée est de fermer le cadenas avec une combinaison inconnue.
On utilise ainsi le cadenas pour mettre le bondage en place.
Le bondagé(/la bondagette) doit trouver la bonne combinaison en utilisant la force brute.
Une simple combinaison à 3 chiffres donne plus de 1000 possibilités.
En comptant une seconde par essai on arrive à 15 minutes pour un cadenas à trois chiffres et deux heures pour un cadenas à 4 chiffres.
Un des désavantages de ce moyen est qu'il peut-être ennuyant ou lassant d'être toujours en mouvement pour tenter de "forcer" le cadenas.
Dans le noir:
Même si la combinaison est connue, pour la plupart des cadenas, il est impossible d'entrer la bonne combinaison sans pouvoir voir les chiffres.
La lumière nécessaire peut provenir du soleil, le matin; ou, mieux, d'un dispositif allumant la lumière au bout d'un certain temps (un timer).
Grâce à cela on peut parfaitement contrôler la durée des bondages (avec un timer tout du moins) et utiliser la lumière du jour comme solution de rechange.
Par contre, le bondage doit s'effectuer de nuit et donc forcément dans un noir total.
Électroaimants:
Les électroaimants peuvent être utilisés pour laisser tomber la clef au bout d'un certain temps.
Si on le combine avec certaines technologies électroniques ou avec un ordinateur relié, un grand éventail de possibilités de contrôle du temps s'ouvre alors.
De plus le mécanisme est relativement sécurisé car si une panne de courant survient, la clef tombera alors plus tôt que prévu.
Malheureusement ces dispositifs sont très complexes et très coûteux.
Difficultés
L'auto-bondage ne comporte qu'une seule vraie difficulté, qui est de s'attacher soi-même les mains: on ne peut pas se les lier soi-même en faisant un nœud, ni par n'importe quel autre moyen de ce type.
Pour se lier les mains, il existe deux moyens:
* un nœud coulant et accessoirement un anneau de poignet.
Par contre si le nœud est mal fait, il sera possible de se détacher facilement et sans avoir à attendre, donc, le moment prévu.
* Les menottes, qui ont l'avantage de pouvoir s'utiliser très facilement et de ne pas pouvoir s'ouvrir sans clef.
Positions
L'auto-bondage propose une infinité de positions différentes.
En voici quelques-unes parmi les plus courantes (ces positions sont toutes aussi valables en bondage normal et en BDSM):
Le Hogtie est sûrement la position de self-bondage la plus commune.
Elle consiste à s'attacher les mains dans le dos et à les relier à ses pieds.
C'est une position des plus complexes qui requiert une certaine souplesse lorsque elle est effectuée seul.
Elle permet un bondage solide et diverses positions (des jambes et des pieds notamment).
Une position complexe de hogtie en bondage
La momification consiste en une immobilisation quasi totale du corps grâce au principe de la momification.
Il est courant d'utiliser du papier cellophane et de s'en entourer le corps pour effectuer une momification sexuelle
Les sensations de chaleur et de pression procurées par la momification sont très particulières.
Seul il n'est pas possible de s'entourer totalement le corps, on aura donc recours à d'autres moyens tel que le hogtie en plus de la momification, pour attacher les mains en particulier.
Équipement
Bien que la plupart du temps l'auto-bondage ne requiert rien de spécial et peut être pratiqué en utilisant un équipement ordinaire et relativement aisé à trouver, quelques produits pour les auto-bondageurs(/bondageuses) ont fait leur apparition sur le marché (surtout aux États-Unis).
* Équipement "ordinaire":
Scotch, gros scotch, ruban adhésif, ...;
Ficelle, fil, gros fil, cordelette, corde, chaînes;
Papier cellophane;
Ciseaux, couteau, etc...;
Bande de soie, vêtements, etc...;
Glaçons, cadenas, etc....
* Équipement "un peu moins ordinaire":
Menottes;
Baillons boule.
* Équipement "commercial":
Minuteries, mécanismes de libération sophistiqués;
Camisoles de force, cadenas de bondage
Approche du bondage
* Le niveau de rétention appliqué sur la personne bondagée qui est déterminé par la liberté physique de mouvement qu'elle conserve une fois le bondage terminé ;
* La famille qui est déterminée par la finalité du bondage.
Les niveaux de rétention:
0 = rétention virtuelle
Il n'y a pas d'utilisation de cordes ou de liens. La soumise est simplement mise dans une certaine position et doit la conserver hors de toute attache physique. Attention : ce niveau de rétention a beau être ici qualifié de virtuel, il n'en est pas moins effectif sur une véritable soumise.
1 = rétention symbolique
Les liens sont utilisés de façon plus symbolique que physique. Ce niveau est principalement rencontré pour des photographies et autres reproductions artistiques.
2 = rétention relative
Les liens sont appliqués de façon effective, mais l'objet n'est pas d'empêcher véritablement les mouvements. Il s'agit souvent de mettre le corps, ou une partie du corps, en valeur (cf. photo ci-contre).
3 = rétention effective
Les mouvements sont resteints, voire interdits, mais la pose reste relativement confortable.
4 = rétention absolue
Les liens sont appliqués de façon à interdire tout mouvement et à obliger le corps à se conformer à une pose stricte.
Les 5 familles de bondage:
Artistique
Le but du bondage est de créer un tableau. La pose doit être esthétique, le cadre travaillé. La soumise est souvent vétue de façon érotique. Les liens sont souvent peu serrés, évitant toute déformation jugée malencontreuse du corps. On rencontre souvent des photographies de bondages qui relèvent de cette catégorie.
Plaisir sexuel
Le bondage est fait de façon à permettre un accès aisé aux zones sexuelles, la soumise étant en général entièrement dénudée. Il est souvent fait usages de gadgets divers (vibromasseurs notamment). Les liens sont en général serrés sans excès afin que la douleur ne vienne pas contrarier la montée du plaisir.
Contrainte
Le bondage vise à restreindre partiellement ou totalement la liberté de mouvement de la soumise. Il peut concerner soit la moitié supérieure du corps, soit son intégralité.
L'usage d'éléments de mobilier (chaise, table, …) ou de points d'attaches fixes est courant.
Humiliation
Le bondage est réalisé de manière à maintenir la soumise dans une position humiliante.
Il s'agit donc d'une variante du bondage de contrainte, variante dans laquelle la pose prend une importance particulière.
Il s'agit de provoquer chez la soumise une humiliation plus ou moins forte : exposition du sexe, de l'anus, avec ou sans intromission d'objets; transformation en élément de mobilier (table basse, chandelier, …).
Bien évidemment, chaque soumise a ses propres peurs et ses propres pudeurs.
C'est donc au Maître de concevoir le bondage afin de mettre en lumière ces peurs et ces pudeurs.
Dans cette situation, il est parfois intéressant de poser un bandeau sur les yeux de la soumise.
Ce bandeau va à la fois protéger la soumise du regard des autres, l'aidant à surmonter l'épreuve, mais il va aussi l'obliger à imaginer la scène du point de vue des spectateurs (le Maître peut d'ailleurs en jouer en décrivant la scène en des termes plus ou moins forts).
Torture
Le bondage est conçu de façon à infliger une douleur intense; les liens sont fortement serrés, le corps est mis en tension.
Les Japonnais ont perfectionné cet art depuis des siècles; ils l'utilisait à l'encontre de leurs ennemis par plaisir, vengeance, ou pour obtenir des informations.
Même s'ils sont aujourd'hui mis en œuvre de manière plus pacifique, les bondages de cette famille demandent une grande expérience, les dangers rencontrés étant très importants.
C'est pourquoi ce site ne présente aucun cliché relevant de cette famille.
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Approche Esthétique
Si certains bondages ne sont pas réalisés dans un but esthétique, il n'en demeure pas moins que dans la plupart des cas, l'aspect esthétique revêt une grande importance tant pour le bondageur que pour la personne bondagée ... sans oublier les éventuels spectateurs.
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Faites attention à la symétrie
Le corps humain est symétrique sur un axe vertical et nous sommes naturellement très sensible à cet équilibre gauche - droite. Tout déséquilibre le long de cet axe crée une tension, voire un malaise (pensez à un strabisme ou un nez tordu par exemple).
En conséquence, les bondages basés sur cette symétrie paraissent souvent harmonieux ... mais, en revanche, tout décalage est immédiatement perceptible et nuit à l'esthétisme (nombres de tours de corde différents, noeuds inversés, espacement entre les liens, ...).
Cependant, rien n'interdit bien évidemment de créer un bondage assymétrique, mais il faut l'avoir clairement conçu afin d'en maîtriser les effets.
Tenez compte de la morphologie
Tous les bondages ne conviennent pas à toutes les morphologies et vous devez toujours observer votre partenaire avant de vous lancer.
Les questions à se poser sont :
* Que puis-je mettre en valeur ? Les cheveux, les seins, les hanches, les fesses, les jambes, ...
* Que dois-je éviter de souligner ?
* Quels sont ses limites physiques ? Les épaules sont-elles souples, les jambes peuvent-elles se croiser, ...
Ainsi, il convient d'éviter un bondage du style toile d'araignée serrée sur un corps un peu enveloppé, au risque de se retrouver avec un véritable gigot.
Mettez les cordes en tension
Vos cordes doivent être en tension sur toute leur longueur, mais sans excès toutefois.
En conséquence, vous devez avoir pour le moins une idée du résultat final afin de savoir dès le début quels sont les endroits qui doivent être serrés et quels sont ceux où il faut laisser du jeu en vue de figures ultérieures.
Mettez en scène le corps
Variez vos bondages et essayez de faire prendre des poses esthétiques.
Utilisez des éléments de mobiliers tels que chaises, canapés, tables, miroirs, etc ...
Soignez l'éclairage au moyen de bougies par exemple.
Enfin, pensez à des accessoires comme un bandeau (un simple foulard peut suffire), un baillon (un foulard encore ...), des pinces pour les seins, ...
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Une séance
Préliminaires
Votre partenaire s'est préparé; il s'est dénudé partiellement ou en totalité et a retiré les éventuels bijoux qui pourraient se révéler génants ou dangereux par la suite.
Vous vous êtes tout deux assurés que les règles de sécurité étaient respectées.
Vous avez sélectionné la ou les cordes que vous aller utiliser et les avez dénouées.
Installez au besoin votre partenaire dans la pose que vous avez choisie et vérifiez que sa morphologie est compatible avec les objectifs que vous vous êtes fixés (par exemple, certaines personnes ne peuvent pas s'assoir en tailleur, ou n'ont pas la souplesse suffisante pour que leurs coudes se touchent lorsque les bras sont liés en arrière).
Vous devrez tenir compte de ces observations pour adapter au besoin le bondage que vous aviez envisagé.
Le bondage commence
Saisissez-vous de la première corde et faites-la passer doucement dans votre main fermée sur toute sa longueur.
Le but de cette opération est de vérifier que la corde est en bon état et qu'aucun petit objet ne s'est pris dans les fibres, ainsi que de corriger les éventuelles torsions que la corde aurait subies durant son stockage.
Au besoin, faites un second passage dans le sens contraire. Pendant ce temps, observez votre partenaire, concentrez-vous et revoyez le film du bondage dans votre tête.
Commencez à lier votre partenaire.
Soyez précis, décidé, tout en prenant le temps de soigner faire vos passages de cordes.
Adaptez vos gestes, votre façon se tirer sur la corde, vos contacts avec le corps de votre partenaire, à la nature du bondage que vous êtes en train de réaliser.
Soyez ferme s'il s'agit d'un bondage de contrainte, doux, carressant si vous visez le plaisir sexuel.
Prenez de temps à autre un peu de recul.
Vérifiez la symétrie de l'ensemble.
Contrôlez la tension de la corde si vous avez fait des reprises.
Vérifiez aussi régulièrement l'état physique et émotionnel de votre partenaire.
N'hésitez pas à diverger de votre schéma initial si une idée vous vient.
Vous êtes concentré sur votre sujet et souvent de très bonnes idées surgissent à ce moment là.
La touche finale
Vous avez terminé de poser les cordes et de les nouer.
Prenez du recul, observez le résultat et faites les derniers petits ajustements nécessaires.
Mettez éventuellement en place les accessoires que vous avez prévus (pinces, bougies, ...).
Le bondage est terminé
La suite des événements vont dépendre de la nature du bondage que vous avez réalisé : caresses, gode, pénétration, ... pour un bondage sexuel; commentaires faits à haute voix pour un bondage humiliant; ...
Vous ne manquez certainement pas d'imagination pour la suite.
Vérifiez régulièrement l'état physique et émotionnel de votre partenaire.
En particulier, touchez les extrémités de ses membres pour vérifier si la circulation sanguine se fait correctement.
Soyez prêt à interrompre immédiatement le jeu si quelque chose ne va pas.
L'art de défaire son ouvrage
Vous avez pris votre temps pour réaliser votre bondage, alors prenez aussi le temps de le défaire.
Enlevez progressivement les liens dans l'ordre où vous les avez posés.
Caressez le corps avec les cordes.
Laissez votre partenaire atterrir en douceur, sans précipitation.
Ceci est particulièrement important si le bondage est resté longtemps en place, les membres pouvant être engourdis.
Si votre partenaire était assis ou couché, soyez prêt à le soutenir lorsqu'il se relève; vérifiez qu'il tient bien sur ses jambes.
Les cordes et autres liens
Avec quoi peut-on faire un bondage ?
En théorie, vous pouvez utiliser de nombreux accessoires pour ligoter quelqu'un, comme par exemple :
* Des cordes
* De la ficelle
* Des foulards
* Du ruban adhésif
* Des ceintures
* Des lacets
* Des chaînes en métal
* De la gaine en plastique
* Un rouleau de cellophane
* De la corde de magicien
* …
Que devez-vous choisir ? Tout va dépendre :
* de vos goûts (bondageur et personne bondagée)
* de la nature du bondage prévu (inutile de tenter une suspension avec des foulards …)
* de vos allergies éventuelles (certaines personnes sont par exemple allergiques au chanvre)
Les matériaux principaux pour la fabrication des cordes:
Le coton
Les cordes en coton sont douces et n'agressent donc pas la peau. Souples et légèrement extensibles, nous les conseillons aux débutants. On peut les trouver dans de nombreux coloris (si vous ne trouvez pas la couleur de vos rêves, vous pouvez d'ailleurs très facilement teindre une corde blanche). Les nœuds tiennent en général bien mais restent faciles à défaire.
Le principal inconvénient des cordes en coton réside dans leur faible résistance. Si ce point est sans importance dans la plupart des bondages, il faut absolument le prendre en considération lorsque l'on veut réaliser un bondage dans lequel la corde devra supporter un poids important (suspension par exemple).
Le chanvre
Les cordes en chanvre sont les cordes typiques du bondage japonais.
Le chanvre est une plante qui peut atteindre 2 m de haut, avec des feuilles en éventail (cf. photo ci-contre).
Avant de le travailler, on le laisse tremper dans l'eau un certain temps.
Ensuite, il est séché puis broyé de façon à ne conserver que les fibres qui sont alors filées.
Ces fils sont commis afin de former des cordelettes, elles-même tressées pour former une corde.
Une fois préparée, une corde en chanvre devient douce au toucher.
Sa forte odeur ne laisse pas indifférent et on peut aimer ou détester.
D'une bonne résistance, les cordes en chanvre tiennent bien les noeuds.
Les cordes en chanvre sont la plupart du temps non colorées, mais on peut en trouver dans diverses teintes.
La gamme des couleurs reste toutefois moins étendue que pour les cordes en coton ou en nylon.
Le nylon
On trouve désormais (du moins sur internet ...) d'excellentes cordes en nylon tout à fait adaptées au bondage. Ces cordes sont douces au toucher quoique en général un peu plus abrasives que celles en coton et leur résistance importante.
Elles sont proposées dans une gamme de coloris extrèmement variée.
Un des inconvénients du nylon est qu'en raison de son aspect soyeux, les noeuds tiennent beaucoup moins bien que sur des cordes en coton ou en chanvre.
Les matériaux synthétiques
Les cordages synthétiques vendus dans les magasins de sport pour faire de l'escalade ou du nautisme ne sont pas adaptés au bondage.
Certes, leur résistance est très élevée, mais ils ne sont pas souples et leur texture provoque rapidement des brûlures sur la peau.
En un mot, ils manquent de sensualité.
Quelle longueur et quel diamètre utiliser ?
En matière de longueur, il n'y a pas de règle.
Nous utilisons pour notre part des longueurs de 3, 6, 10 et 15 mètres.
Au dela, les passages de cordes deviennent fastidieux. Pour repérer facilement les différentes longueurs, les extrémités des cordes ont des marques colorées distinctives (rouge = 3m, blanc = 5 m, …).
Le diamètre va dépendre du type de bondage à effectuer et de l'esthétique recherchée.
Les diamètres les plus courrament utilisés sont 6, 8, 10 et 12 mm.
Où acheter vos cordes ?
* Dans certaines boutiques SM (Démonia par exemple) ;
* Dans des magasins de bricolage (BHV notamment pour le chanvre) ;
- Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
j'imagine arriver chez une amie, ou une fille quelquonque qui m'aurait donné rendez vous chez elle, et la trouver ligotée au sol. je ne me méfierais pas d'une telle fille, je la trouverais innocente, la détacherais, la consolerait, et la prendrais dans mes bras, puis ses mains glisseraient sur mon corps, et enfileraient ses liens sur moi, et aveuglé que je suis, je la laisserait faire, alors qu'elle s'etait elle-meme ligotée pour m'amadouer...
recevoir des instructions ecrites de sa maitresse,
elle ordonne que je soit a sa merci quand elle viendra.
je dois me ligoter et me bander les yeux...
puis attendre...
combien de temps je n'en sais rien, peut etre a jamais, si elle décide de m'abandonner a mon sort, alors je resterais probablement des jours comme ca.
j'attends, avec espoir, puis avec de moins en moins d'espoir au fur et a mesure que mon corps me rapelle ses besoins... manger, boire, uriner, dormir, ... bouger !
mes membres sont douloureux, le moindre bruit ne m'alerte plus maintenant, je m'assoupi malgré la douleur...
puis des mains douces viennent ma caresser, elle est venue.
je lui suis reconnaissant, mais je n'entends plus rien, ne sens plus rien...
est elle deja repartie ?
m'a t-elle abandonné ?
ai-je simplement révé ?
j'écoute, mais rien ne semble bouger,
je dois etre seul, encore...